Publié le Jan 28, 2024
Comprendre le DPE et le GES pour des investissements immobiliers rentables
Le 1er juillet 2021, une nouvelle réglementation du DPE est entrée en vigueur, visant à plus de clarté en utilisant une étiquette à une seule lettre (de A à G) pour indiquer la consommation d'énergie et les émissions de gaz à effet de serre d'un bien immobilier. Cette nouvelle réglementation vise à encourager les propriétaires à réaliser des travaux de rénovation énergétique afin de valoriser leur bien et d'en améliorer la performance énergétique. Nous décortiquons dans cet articles les différences entre DPE et GES.
Sommaire
Qu’est-ce que le DPE et le GES ?
Le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) est un diagnostic qui évalue la consommation énergétique et l’impact climatique d'un logement.
Les résultats sont exprimés selon deux ordres de grandeur :
• La consommation énergie primaire en kWh/m2/an
• Les émissions de gaz à effet de serre (GES) en KgCO2/m2/an.
Les 5 postes utilisés pour calculer le DPE sont les suivants :
• Le type de chauffage
• La production d’eau chaude sanitaire
• Le système refroidissement
• La consommation des auxiliaires (ventilation par exemple)
• La consommation de l’éclairage.
La qualité de l'isolation, la date de construction du bâtiment ainsi que la surface habitable impactent également le DPE.
Depuis 2021, le DPE est devenu une obligation légale en France, et toutes les annonces immobilières de biens à vendre ou à louer doivent inclure la catégorie du DPE, allant de A à G.
Les gaz à effet de serre (GES) font partie intégrante du DPE. Ils représentent la quantité de gaz à effet de serre émise par un logement chaque année. Les principaux GES sont la vapeur d'eau, le dioxyde de carbone (CO2), le méthane et le protoxyde d'azote. Ces gaz jouent un rôle dans le phénomène de l'effet de serre et du réchauffement climatique.
DPE et GES : quels sont les investissements rentables ?
Des milliers de propriétaires sont désormais obligés de rénover leur logement pour le mettre en location. La loi Climat et résilience, entrée en vigueur le 1er janvier, oblige les propriétaires bailleurs de logements classés DPE G et dont la consommation d'énergie finale est supérieure à 450 kWh/m² à réaliser des travaux de rénovation énergétique afin de pouvoir continuer à les louer.
Le DPE et GES fournissent des informations précieuses aux futurs habitants (acheteurs et locataires) sur les performances énergétiques d’un bien et sur les coûts de consommation d'énergie associés.
L’impact d’un bon classement DPE et GES
Un bon classement du DPE et de GES est un gage de confiance pour les acheteurs et les locataires, il indique que le bien est économe en énergie et que son impact environnemental est réduit. Une bonne notation DPE et GES exerce une influence positive sur la valeur et la rentabilité d'un bien immobilier, car les logements bien classés attirent davantage de clients et permettent de réaliser des économies d'énergie à long terme.
L’impact d’un mauvais classement DPE et GES
À l’inverse, un mauvais classement du DPE ou GES peut être un signal d'alarme pour les acheteurs et les locataires, il indique que le bien nécessite des travaux de rénovation énergétique importants et qui sont parfois obligatoires en fonction de l’utilisation du bien. En tant qu’acheteurs, un mauvais DPE ou GES donne un pouvoir de négociation plus important et peut conduire à une baisse du prix de vente.
Rénovation stratégique : les facteurs influençant la performance énergétique d'un bien immobilier
Il existe plusieurs mesures que les propriétaires peuvent prendre pour améliorer le classement du DPE et du GES de leur bien immobilier, augmentant sa performance énergétique et sa rentabilité. Voici quelques exemples de travaux de rénovation énergétique qui peuvent être menés :
L’isolation thermique
Une isolation de qualité permet de réduire les déperditions de chaleur et d'améliorer l'efficacité énergétique d'un logement. Il est important d'isoler correctement les murs, les sols, les vitrages et les toitures pour réduire la consommation d'énergie et améliorer le confort thermique.
Le système de chauffage et de production d'eau chaude sanitaire
Le remplacement des anciens équipements énergivores par des systèmes de chauffage efficients peut considérablement améliorer la performance énergétique d'un logement. Les anciennes chaudières au fioul par exemple ont un impact négatif sur le GES d’un bien
La ventilation
Une bonne ventilation est essentielle pour éviter les problèmes d'humidité et améliorer la qualité de l'air intérieur. L'installation d'une ventilation mécanique contrôlée (VMC) à double flux permet de réduire les pertes de chaleur tout en assurant un renouvellement d'air adéquat.
Les habitudes de consommation
Les occupants d'un logement peuvent également contribuer à la réduction des émissions de GES en adoptant des éco-gestes au quotidien. Par exemple, régler correctement le chauffage, éteindre les lumières et les appareils en veille, et choisir des fournisseurs d'énergie verte peuvent tous contribuer à une consommation d'énergie plus responsable.
Toutefois, ces habitudes n’auront aucun impact sur la note DPE car sa nouvelle méthode de calcul (dite 3CL) ne se base pas sur les factures d’énergie. Vous pouvez en savoir plus sur la méthode 3CL dans la FAQ EnergySage.
Que faire en cas de DPE et GES en F ou G ?
Si vous êtes propriétaire d’un logement en DPE F ou G et que vous souhaitez le rénover, vous pouvez commencer par lancer une analyse de ce bien dans le Scanner DPE EnergySage.
L’algorithme EnergySage pourra vous indiquer si le bien étudié est proche ou loin de sortir du statut de passoire thermique et vous proposer un plan de rénovation adapté.